moment croeu
De retour d'une semaine encore riche et qui m'a emmené loin dans la dépense de soi et de l'énergie à revendre. Samedi on a recréer des tracts, on a essayé aussi de rentrer en contact avec l'administration vis à vis de ce qui s'est passé en art, on va porter recours. En tout cas on est soutenu par le directeur d'art et par le responsable d'unité de formation et de recherche de notre tête de liste.
Samedi soir un grandeur nature telle que je les aimes et qui m'a occupée, jusqu'au lendemain matin où après quelques heures de sommeil j'accompagne la nouvelle amie à l'hopital pour un truc banale mais qui prend du temps. Je me rapproche de plus en plus d'elle et un désir réel pour elle commence à s'installer. Lundi journée très chargée aussi je n'ai pas vraiment eu le temps de me poser non plus. Lundi prochain j'ai ma première mission de vacation.
Mardi c'est la journée des élections là où je vais faire campagne et finalement être élu. Notre syndicat a la majorité. Je déplore le peu de nombre de votants et le peu de nombre de voix et pourtant un vrai travail d'information sur un jour certes mais quand même. Je me pose des questions à ce moment là sur la manière dont je peux faire impacter le message, on éssaie de me rassurer mais je n'y crois pas trop. On part ensuite pour des élections qui doivent à la base avoir lieu à nanterre à côté de Paris.
Là je comprend par deux trois messages que l'amie en question ne me voit que comme un ami. J'ai pu échapper au fait de devoir lui faire une déclaration tout ça mais ca fait mal. En même temps je sais que s'il s'était passé quelque chose de notre côté à chacun c'est pour oublier nos histoires que l'on est entrain de vivre.
On arrive à Paris, j 'ai une grosse vague d'émotions qui me traverse , il s'agit de la ville d'Anne. Ca plus le message transmis je suis quand même assez fragile. Là on se pose dans un bar où il passe du raggae sympa et la danse comme souvent me permet d'oublier le reste. On retrouve les personnes qui doivent être à l'hôtel avec nous et l'on partage la chambre avec cette amie et une fille qui visiblement m'apprécie mais dont la franchise et les pics même amicaux me laissent pas indifférent. J'ai l'impression d'être devenu irritable depuis que j'ai décidé de pas me laisser faire et je donne l'impression aux autres d'être d'une grande succeptibilité. Mon amie nous demande d'arrêter de faire les gamins...
Le lendemain, on va sur les élections mais finalement sur Orléans, là de même les choses semblent se passer plutot bien mais je sais qu'il y a toujours le croeu de la vague et que celle ci est pas ce que je préfère en ce moment, un mécanisme de fuite en avant possible. Dans le train entre orléans et Paris j'ai une énorme envie de coninuer à bouger pour ne pas me poser mais je n'ai pas un centime en poche et la batterie de mon portable est morte ce qui me rendrait injoignable. Or le portable est la seule chose indispensable dans cette organisation toujours improvisée.
Là je repense à Anne et je me rend compte que depuis 15 jours rien n'a été cicatrisée, je n'ai fait que repousser le moment où je prend vraiment le temps de me rendre compte de l'effet fait. J'étais même prêt à enchainer avec un flirt en pensant que c était la meilleure façon d'oublier. Des que j'ai 5 minutes pour moi l'émotion vient me submerger. Cette fuite en avant est alié a une énorme envie de se reconstruire et l'impression d'à peine commencer à vivre.
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