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instants tannés

5 septembre 2009

reprise

De retour chez moi même si je n'ai pas encore d'appart bien à moi, c'est la ville tout entière qui m'appartient. Comme un sentiment que deux mois ailleurs me permet de revenir avec un oeil neuf. Je fais les mêmes choses mais avec du recul et plus de conviction. C'est comme si ce détachement m apportait le bonheur de tout vivre à 200%.
En deux jours, j'aggrandis mon réseau social, j'echange un peu plus qu'un numéro de téléphne, je forme ce qui coopère dans mon engagement avec moi mais en dormant peu, juste ce qu'il faut. La vie est si riche qu'il n'y a pas de temps pour la vivre endormi.
La sérénité et la pleinitude se raconte difficilement, ils se vivent et je sais que les transformations apportés se liront à long terme

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10 juin 2009

foucault (michel) n'est pas mort

Si j'écris moins en ce moment, ce n'est pas que par ce que je n'ai plus d'inspiration mais aussi par ce que j'écris ailleurs Voilà donc un texte que j'ai soumis à l'administrateur et que je vous livre en prime.

Dans une époque où l'on s'est rendu compte que les anciens systèmes, capitalisme illimité et communisme coercitif sont invivables, qu'est ce qui nous pousse aujourd'hui à reproduire et à redemander la reproduction  de ces systèmes archaïques. En effet que ce soit à travers certains résultats de nos votes ou le fonctionnement de la révolte des universités nous retrouvons nos archéo-réflexes.

Michel Foucault est un philosophe de  la seconde moitié du 20éme siècle, auteur de surveiller et punir, pour résumer son oeuvre, je dirais que l'idée la plus intéressante et à partir de laquelle j'aimerais disserter est l'idée 'auto contrôle et d'autocensure.

Notre président visiblement très au courant de ces thèses semblent l'appliquer à l'encontre des citoyens : « La sanction est le premier outil de la prévention. ». Cette phrase suit le projet de loi de la lutte contre la délinquance, loi qui a entre autre interdit le rassemblement des jeunes dans les cages d'escaliers où permis la mise en place de nombreuses caméras dans nos villes.

On peut parler d'auto contrôle et d'autocensure quand la réaction la plus courante  entendu quand je m'en suis scandalisé est : " Ben quoi, je vois pas où est le problème, tant que j'ai rien à me reprocher." Entre temps, le petit ministre de l'intérieur est devenu notre grand président Sarkoleon, qui est allé à réprimer tous les propos  à son encontre, a fait démissionné le préfet qui n'a  su empêcher une manifestation trop bruyante aux yeux de notre cher président, qui a pris le contrôle absolu des médias. Le même a voulu remettre en question la présomption d'innocence et la liberté d'expression à travers la loi Hadopi.

Pourtant, à travers l'élection européenne, aussi bien en France qu'en Europe, le conservatisme a pris de l'ampleur, alors que tous les analystes politiques, intellectuels censés  et même économistes se sont rendus compte de la nécessité de  réguler le capitalisme et de récréer des réseaux de solidarités internationaux et inter-citoyens  afin de sortir de la crise.

Or l'on demande encore plus de sécurité et l'on favorise les systèmes de dérégulation de marché au niveau de l'union : " Le Traité de MaastrichtMaastricht ne prévoit en effet aucune obligation pour les États membres de l’UE d’aider un de leurs pairs en difficulté économique ou financière, la philosophie sous-jacente étant celle de la responsabilité individuelle. " L'europtimiste que je suis se retrouve donc atterré par le nouveau parlement européen qui favorise ce non interventionnisme, à l'heure où c'est l'union des pays européens qui pourraient nous permettre de sortir du bourbier dans lequel nous sommes mais dormons et les moutons seront bien gardés

Dans les universités nous retrouvons les mêmes situations. Fin janvier une crise commence à voir lieu dans les universités.  Ses causes sont le mépris qu'à pu avoir Sarkoléon pour les enseignants chercheurs mais aussi l'inébranlable  machine à réformer toujours aussi fracassante, rapide et ne prenant pas compte des acteurs concernés par la réforme. Tout est un bon prétexte pour reprendre les mobilisations qui ont eu lieu fin 2008 autour de la LRU.

Les syndicats étudiants ainsi que professionnels ont signé la la loi sur la Liberté et Responsabilité des Universités en juillet 2007 avec plus ou moins d'enthousiasme. En effet si la LRU est censé donner plus de liberté aux universités sur leur territoire et à partir de là s'ancrer dans le milieu socio économique mais aussi culturelle, on peut lui reprocher une démocratie restreinte avec un plus grand pouvoir donner au président d'université. Les plus extrémiste pense que l'entrée de personnalités extérieurs risque d'amener à une " capitalisation de la fac".  A l'heure où la même université fonctionne depuis cent ans, recroquevillée sur elle même, la LRU semble une bouffée d'air frais pour l'insertion professionnelle des étudiants , l'excellence de celle-ci mais aussi une manière de donner un nouveau souffle à la recherche. Pourtant certains "rouges" préfèrent l'air nauséabond de l'égalitarisme et du contrôle absolu de l'état.

Ce qui amène à un refus total de négociation. Conservatisme et opposition stérile étant du même acabit. Quelques jours avant l'inauguration de l'Université De Strasbourg, nous sommes convoqués en tant que représentant élus dans l'université afin de faire le point sur l'inauguration et nous obtenons la possibilité de parler avec la ministre.
La majorité des syndicats est  contre, le mien plutôt d'avis à rentrer en négociation. La ministre s'épargne l'effort d'avoir une entrevue  avec la presse et les syndicats. Les étudiants mobilisés commencent à faire le jeu du gouvernement :  " Tout est fait pour ralentir l’ardeur des candidats : actions plus ou moins volontaires d’une administration de l’enseignement supérieur mal préparée et parfois rétive, action calculée d’une administration de Bercy qui veut conserver la maîtrise financière et limiter autant que faire ce peut la traduction dans les faits des promesses financières du Président et de sa Ministre. "  En effet plutôt que de se saisir d'un pari audacieux et qui va visiblement même à l'encontre des instances de décisions: il faut en effet avoir une certaine audace pour bousculer Bercy qui représente le pouvoir économique en France, l'université se plonge pendant plus de dix semaines de paralysie : prétexte à ralentir toutes les instances de décisions et de mise en place effective de cette autonomie.
Les plus contestataires nourrissent le contrôle étatiste digne d'un plan léniniste ou troksyste. Laissons la secte universitaire se replier sur elle même. L'université est unie envers et contre tous et surtout contre les forces de progrès.


Dans les deux exemples cités, l'on voit le conservatisme absolu d'une société malade mais qui par un trop grand autocontrôle refuse tout traitement novateur. Michel Foucault n'est pas mort, les normes sociales sont bien ancrés tels des tatouages dans nos peaux.

Rejoignons aujourd'hui ceux qui se décident à un vrai changement des moeurs, à une vraie modernisation de nos institutions. Non pas dans un but absolu de performance mais surtout avec la volonté de rendre à chacun sa place, sa dignité et son rôle dans nos institutions. Rôle qui ne peut se faire sans un certain degré de liberté et de créativité individuelle tant au niveau politique que dans nos manière de vivre. Un système écologique qui prennent en compte notre autonomie de sujet en devenir.

Plus qu'un effet de mode si j'ai voulu finir par la conclusion de Home c'est par ce que je suis persuadé moi même qu'il "est trop tard pour être pessimiste". Apres certains obscurantismes religieux, nous sommes tombés dans un obscurantisme idéologique, aujourd'hui prenons nos vies en main.

16 mai 2009

" tu es moi"

Reminescence. Comme ce mot me parait étrange aujourd'hui. Comme si quelque chose en moi c'était réveillé. Il y a un vieux cauchemar qui est réapparu. Effrayé il y a deux nuits, je ne pouvais comprendre son symbole :

A l'âge de 15 ans, je rêvais que dans une ville que je ne connaissais pas, une bande d'enfant me poursuivait et que l'un d'entre eux désirait ma mort. Je rêvais que j'étais enfant, que j'avais huit ans.  J'ai mis très longtemps à m'en débarrasser, ce cauchemar me revenant très régulièrement jusqu'à ce que je ne me fasse plus tuer et que l'autre enfant présumé assassin se fasse arrêter par la police : Au moment de son arrestation, il me dit " la prochaine fois que je viendrais hanter tes rêves je te tuerais dans la vie réelle"

Lorsqu'il revint me hanter y a deux nuits dès les premières images, j'étais boulversé ( doublement dans mon rêve et consciemment)  en étant à la fois adulte et de nouveau cet enfant de huit ans. Je me rappelle que mes premières paroles étaient " appeler la police, Il ( tout l'inconscient résumé en un pronom) est revenu". L'adulte, à qui l'enfant que je suis dans le rêve,parle ne peut bien sur pas comprendre de qui ce "Il" s'agit. Puisque même dans mon rêve, je suis conscient qu'en réalité je n'ai pas 8 ans et que de nombreuses années sont passées.  Mon assassin devant lui aussi du coup être vieux. Non . Je suis bien dans la peau de ce gamin de 8 ans et mon assassin est bien sur aussi dans la peau de mon jumeau.  ( ce que je ne comprend que lorsque j'analyse mon rêve, dans la journée après l'avoir fait, lui et moi on est le même). A un moment donné, je veux, d'ailleurs, sauver mon assassin qui se fait humilier, en lui expliquant qu'il n'est plus cet enfant de 8 ans mais qu'il est devenu un adulte et qu'il n'a plus de raison de s'en prendre à moi. Comme je n'ai plus de raison d'avoir peur de lui. La phrase qui me vint " c'est ta mère est morte, ta mère est morte".

Ce n'est que ce soir que j'ai compris le sens de la réapparition de mon rêve. En fait la veille de ce rêve, j'ai passé un entretien sur la notion de traumatisme. Le mien étant celui que j'ai vécu lors de l'accident de ma soeur. J'avais 8ans. Je me suis reproché jusqu'à la psychothérapie de l'année dernière "l'accident de ma soeur" (encore une répétition)  en me disant que c'est moi qui aurait du sauver ma soeur et passer sous les roues de la moto.  J'ai comme l'impression qu'en fait à travers le retour de ce rêve, le message n'est plus le même mais est aujourd'hui :

" Maintenant tu es un adulte, tu n'as plus besoin de l'enfant coupable que tu étais à 8 ans pour continuer à vivre. La mère que tu t'es imaginé entrain de te dire de surveiller ta soeur n'a jamais existé. Regardes toutes les humiliations que tu as accepté au nom de cette culpabilité.  Fais toi confiance et vis."

Cette version semble d'autant plus plausible qu'avant le rêve, une amie  m'a dit : " Je suis fière de toi, Lionel. Très peu de personnes ont su dans ma vie me tenir tête mais toi tu l'as fait. Du coup je t'estimes encore plus."

L'inconscient a quand même de drôle de méthode pour envoyer des messages, même positif. Ce qui est d'autant plus étonnant c'est que je suis, naturellement, allé vers mes amis afin de ne pas garder ce cauchemar pour moi. Là où d'habitude, j'introvertis, mes ressentis les plus profonds. Les deux amis étant l'une,celle qui fait le mémoire qui m'a poussé à l'entretien, l'autre celle qui m'a dit qu'elle m'estime. C'est comme un soulagement, une grande respiration. Je comprend mieux aussi pourquoi mes nuits étaient si troublées jusqu'à présent.

(je viens de me rendre compte que j'ai fait pleins de fautes de doubles consonnes dans le texte réalisé. Comme si encore une fois cette duplicité entre la victime et celui qui s'assassine voulait se signifier, une dernière fois.)

C'est Corneille qui aura le mot de la fin et l'espoir d'un nouveau départ Rodrigue et Chiméne ne pouvant que s'accepter comme une double face de ma personnalité, même si le meurtre n'était que symbolique : "Va je ne te hais point."

5 mai 2009

victoire

Aujourd'hui, j'ai vraiment l'impression d'apporter une pierre à l'édifice qu'est le monde dans lequel on vit. J'ai bataillé pour que l'on puisse avoir une victoire étudiante. Ca fait du bien de se savoir utile surtout quand l'on peut en douter un peu. Tout n'est pas forcément rose dans le meilleur des monde mais chacun d'entre nous, a dans les mains, les armes pour améliorer sa situation et celles des autres. Ca regonfle l'égo.

29 mars 2009

printemps

Se sentir au bord de l'hyver avec un désir de vivre comme jamais. Après l'activité trépidante, harrasante, les victoires obtenues, c'est le temps du repos. Savoir accepter ses faiblesses comme force future. Laisser les larmes coulées, pour  les néttoyer du sang passé, avant que celles ci ne rouillent.

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4 janvier 2009

Quand on commence comme on finit

Voilà la fin de semaine est là. La nuit a repris le dessus sur le jour comme depuis le début de l'hyver. Pourtant pour moi c'est le printemps. Même si l'ancienne année s'est fini, dans quelques excès peu maitrisés, quelques dérapages involontaires où l'on finit par s'accrocher à un bras pour rester debout,  celà aussi permit de rencontrer encore une personne de plus de merveilleuse. Celà fait un moment que l'on se cotoie en faisant attention l'un à l'autre mais là la promesse d'amitié se fait jour.

S'il n'y a pas de nouvelles résolutions pour 2009, c'est que 2008 m'a réellement enrichi et que c'est sur ce chemin, étroit, sinueux et quelques fois proche du précipice que je veux mettre mes pas. C'est en même temps tellement riche, de découvertes sur soi et sur les autres, de réconciliations qui semblaient il y a peu même indéfinissinable  nés comme des bulles de champagne, d'euréka à la découverte du  partage des émotions, le signifié des sentiments qui dépassent souvent le siginifiant, de paix avec soi même. Oui tout celà et bien plus encore ne demande qu'à mettre un pas devant l'autre. La route est longue mais les bornes sont appréciés quand  on accepte un bain dans le monde. C'est dans cet naissance à l'autre que je découvre ma propre beauté.

Mais y a t il vraiment de fin dans ce cas là ou est ce simplement la prolongation d'un fil détendu et qui ne demande qu'à renaître. L'albatros s'était englué les aîles à la poussieres d'étoiles. Il ne les admire que plus depuis qu'elles sont replacés dans le ciel et que lui vole au milieu d'elle. Comme un savon qui se décolle tout doucement de la peau. La laissant visible et nu après l'avoir caché. Il n'y a de meilleure protection pour l'homme que cet absence de carcan. J'ai vécu l'immobilité des membres, l'incapacité à se mouvoir. Quand la coque protectrice n'est plus qu'une étrange prison. Prison hospitalière qui m'a réconcilié avec un dualisme inféodé. Je ne peux être qu'esprit et je renais homme.

C'est par les mots que les choses ont commencé à changer pour s'incarner. C'est dans l'incarnation des mots que la vie continue. Finir par délaisser les maux qui sont pourtant tout autant de langage. Le premier cri, comme si la révolte d'éxister n'était que le fil d'arianne sans lequel toute vie n'est possible.

22 décembre 2008

native

Cette année a quelque chose de magique. Comme si trente années écoulées peuvent enfin aboutir à la véritable appréciation de cette réunion de famille. Depuis samedi les neveux et nieces vont habiter définitivement chez ma mère jusqu'à ce que ma soeur puisse les récupèrer. Ce noël a forcément une coloration très douce et plus joyeuse. Je suis moi même en paix avec mes parents qui ont reconnu qu'ils sont fiers de moi et de ce que j'ai pu faire de ma vie. Moi même je suis assez satisfait de ce que j' ai pu réaliser cette année. je suis heureux de la manière dont les choses se déroulent jusque là.
Je souhaite à tous d'enfin pouvoir se construire comme il le souhaite avec les moyens qui lui sont donnés pour l'année prochaine.

L'attente est métaphysique entre la crainte de l'échafaudage s'écroulant sur la tête, peur iraisonée dont je je ne m'arrive à me défaire mais qui provient d'une difficulté pour l'albatros à désengluer ses aîles jusqu'à l'envol récent, je ne peux m'empêcher tout en admirant le vol de ressentir le vertige d'un sol encore proche de moi et le papier cadeau à déballer, si celà va aussi bien, je souhaite que celà ne puisse aller encore que mieux.

Que vos souhaits puissent se réaliser en ces nuits magiques qui ont la couleur et l'odeur de l'enfance retrouvée, merveilleuse, douce et caline même si elle n'a pas toujours été à la hauteur de nos espoirs, elle a été et restera sourainte par certains moments.

Joyeux noël

13 décembre 2008

intermède

Ca y es les élections sont finies et je me prépares à ma semaine de partiels... Enfin je me prépare je sais qu'avec le temps que j'ai perdu, je ne serais définitivement pas prêt alors j'ai définitivement du mal à m'y mettre.
Les élections et mon engagement m'ont pris pas mal de temps. Assez pour que maintenant que ce soit fini un vide se crée. Vide qui sera vite rempli j'en suis certain. Vide qui me permet de m'intérogger aussi sur la route que je veux continuer à prendre vis à vis de cet engagement, sachant que dès janvier, je vais me rechercher un poste d'éducateur spécialisé. Je trouverais d'autres formes de motivation si je trouve un temps plein mais si j ai un mi temps ou un temps partiel je compte continuer les études et donc mon engagement.
La période de fin d'année est souvent une période de bilan et dans l'ensemble, je suis plutôt content de cette année. Je m'entends mieux avec mes parents qui acceptent enfin mon mode de vie, j'ai pris plus confiance en moi, d'autres m'ont fait confiance et je suis assez fiers de mes réalisations. Maintenant j'ai encore un peu de mal à me projeter à long terme mais ça prendra le temps qu'il faut je me fais de plus en plus confiance même si financièrement c'est pas encore tout rose... Le bilan pour moi est bien plus positif cette année que les années précédente. Je suis peut être moi aussi atteint du symptôme Obama " yes I can"

17 novembre 2008

fallait bien que ça arrive

Je me baladais tranquille, de semaines en semaines, sans trop me poser de questions et là c'est le drame. Bon peut être pas tant que ça mais mon coeur est entrain de chavirer. J'interprète le moindre signe, surtout leur absence et je me rend compte que la raison lutte contre les sentiments. J'ai envie de savoir ce qu'elle pense...
Elle était faitiguée ce matin, j'ai cru qu'elle m'en voulait pour aucune raison qui aurait pu être rationnel.

On se connait à peine, un lien est entrain de se tisser pourtant et je le sens. Je ne sais de quel ordre, il sera. ce qui est sur c'est que le week end de travail que l'on vient de passer ensemble a mis le doigt sur quelque chose qui nous unit. Pourtant tout celà reste encore de l'ordre de l'inexprimé, s'il n'y avait pas eu une tiers personne, je ne me serais même pas rendu compte de ce qui se passait. C'est a ce moment que je me suis senti comme désirant approfondir ce qui se passe. Je ne dirais pas malgré moi mais de façon naturelle et non prémédité pour moi en tout cas.

D'un côté je ne veux pas passer à côté, de l'autre je ne veux pas non plus être déçu par quelque chose qui n'aboutira pas et qui va peut être me blesser. J'aimerais rester dans cette armure. Après tout celà fait un moment que je me sens plus fort, que j'ai plus confiance en moi, que je me rend compte que ma parole est écouté et entendu. Dans cette vie sociale, je suis tout à fait à mon aise. Pourtant je me rend compte que ça ne change pas mon rapport individuel à l'autre dès lors que la relation devient plus intime.

6 novembre 2008

le gem/gem pas

J’aime quand j’ai l’esprit poétique. Qu’une image ou qu’une sensation m’emmène vers un paradis perdu.

J’aime cette nostalgie du temps passé qui nous rappelle que l’on a été vivant et qu’on le sera encore.

J’aime pas le regret du même passé qui fait dire qu’on est un peu mort aujourd’hui.

J’aime voyager et me rappeler les couleurs, les odeurs et les sensations que ces voyages procurent.

J’aime pas les veilles de retours qui font revenir à une routine du quotidien.

J’aime quand les journées ne se ressemblent pas, que chaque jour est comme un bonbon acidulé au goût différent.

J’aime pas le long collier des jours qui se suivent et que l’on n’a aucun souvenir de celui d’avant, qui ressemble comme copie conforme à celui d’après.

J’aime les rires et les jeux avec mes neveux et nièces, j’aime cette complicité qui peut se créer avec cette part d’enfance.

J’aime pas quand je suis animateur ne pas me faire écouter et devoir recréer un cadre et user d’une autorité qui me semble fortuite surtout en vacances.

J’aime aller danser en boite me trémousser sur la piste, sentir la chaude ambiance de sensualité qui flotte dans l’air comme une brise sirupeuse de caramel qui viendrait nous coller les uns aux autres.

J’aime pas quand le Dj se prend pour Sati et nous fait penser à la musique classique contemporaine tant il accorde mal les morceaux entre eux.

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